Critique du magazine magazine néerlandais FLUIT de la Nederlands Fluit Genootschap
(2024) cd « Vivaldi »
Traduction française : On savait bien sûr que Jean-Louis Beaumadier était un joueur de piccolo musical et virtuose. Il est l’invité bienvenu des festivals internationaux de flûte depuis des décennies. Le CD que les éditeurs ont reçu est un document historiquement intéressant. Il s’agit de la réédition d’un enregistrement datant de 45 ans de quatre concertos de Vivaldi, interprétés par Beaumadier, accompagné par l’Orchestre National de France et dirigé par son ancien professeur Jean-Pierre Rampal. Ce qui frappe immédiatement, c’est le son des cordes riches, chaleureux, quelque peu laineux. La musique baroque n’est plus souvent jouée de cette façon. Une fois habitué à ce son, vous pourrez pleinement profiter de l’interprétation virtuose de ce répertoire bien connu. Cet enregistrement est suivi d’un des trois concertos pour flûte de Vivaldi (sur piccolo) avec Ensemble Instrumental La Follia, dirigé par Christophe Poiget. Ici le son orchestral est nettement plus transparent. Dans le double concerto RV 533, le deuxième piccolo est joué par Philippe Pierlot. Le célèbre concerto RV428 « Il Gardellino » semble très bien fonctionner sur piccolo. Beaumadier réalise des embellissements de bon goût dans le mouvement lent. Le CD se termine par un enregistrement live de 1984 avec Jean-Pierre Rampal, Alain Marion, Maxence Larrieux, Philippe Pierlot, Geneviève Amar, Marius Beuf et Beaumadier (tous d’anciens étudiants de Joseph Rampal) du Concerto à cinq op.15, no.3. J’ai remarqué la puissante flûte basse, jouée ici par Beaumadier. Un CD historiquement intéressant sur lequel on peut entendre de nombreux noms légendaires du monde de la flûte française.
Bart Schmittmann
Critique du magazine magazine espagnol TODO FLAUTA
cd « MITTELEUROPA »
Traduction française: Jean Louis Beaumadier est une référence au sens large du terme. Ses albums sont une recherche constante et un élargissement du répertoire du Piccolo. Spécifiquement, celui qui nous concerne redécouvre de petites gourmandises d’auteurs comme S. Karg-Elert, et son « Colibri », appartenant à son Op. 134, ou L. Janacek, ou E. Schulhoff, dont il nous propose en exclusivité deux des quatre mouvements de son Concertino (1925), destiné au Piccolo. Avec cet album, Beaumadier parvient à faire office de revendication, d’abord en sauvant et en misant sur des auteurs de l’autre côté du « rideau de fer », comme Jan Novák, J. Feld, P. Kopac ou L. Gyöngyösi, mais pas seulement : avec un son naturel, direct, sans falsifications techniques, il parvient à transmettre une certaine atmosphère austère et sobre, bien que pleine de lucidité et de créativité avec les musiciens qui interviennent et l’accompagnent dans cette œuvre (alto, contrebasse, avec une mention spéciale à Jordi Torrent au piano). Les musiciens se plongeant avec lui dans l’idée de combiner et d’extraire des réminiscences populaires d’Europe centrale avec une esthétique sonore typique du XXe siècle. Le label de musique français www.skarbo.fr propose cette œuvre au sein de l’édition Worl Piccolo Vol.1. Cela vaut la peine de s’arrêter et de voir ce que cette icône française de l’enregistrement a d’autre à offrir.
Bart Schmittmann
Texte original: Jean Louis Beaumadier es todo un referente en la extensión más amplia de la palabra. Sus discos son una constante búsqueda y ampliación del repertorio para el Piccolo, y concretamente este que nos ocupa nos redescubre pequeñas delicatessen de autores como S. Karg- Elert, y su « Colibrí », perteneciente a su Op. 134, o L. Janacek, o de E.Schulhoff, del cual nos ofrenda de manera exclusiva, dos de los cuatro movimientos de su Concertino (1925), destinados para el Piccolo. Beaumadier con este disco consigue ejercer de reclamo, primero al apostar y rescatar autores del otro lado del « telón de acero », como Jan Novák, J. Feld, P. Kopac o L.Gyöngyösi, pero no sólo eso: con un sonido natural, directo, sin adulteraciones técnicas, consigue trasladar cierta atmósfera austera, sobria, aunque llena de lucidez y creatividad junto a los músicos que intervienen y le acompañan en este trabajo (viola , contrabajo, con especial mención a Jordi Torrent al piano), sumergiéndose con él en la idea de combinar y extraer reminiscencias populares centroeuropeas junto a una estética sonora propia del siglo XX. La etiqueta de música francesa www.skarbo.fr ofrece este trabajo dentro de la edición Worl Piccolo Vol.1; vale la pena darse una vuelta y ver que más ofrece este icono discográfico francés.
AFE
Critique du magazine magazine canadien The WholeNote
(avril 2023) cd « Viva Piccolo »
Article original : Viva Piccolo – Jean-Louis Beaumadier; Véronique Poltz
La photo de couverture des artistes, debout de manière incongrue dans un champ de coquelicots, Beaumadier tenant sa flûte piccolo devant son épaule gauche et Poltz avec son « piano piccolo » rouge vif de type Schroeder posé sur son épaule droite, suggère l’esprit d’amusement sous-tendant cet enregistrement. Le répertoire extrêmement varié indique qu’il n’y a pas de limites aux endroits où l’on peut s’amuser ni aux capacités de ces musiciens hautement accomplis !
Les morceaux d’ouverture, Quatre danses hongroises de Brahms par exemple, sonnent si bien qu’on pourrait croire qu’ils ont été écrits par le compositeur lui-même ! Le cinquième morceau, le Capriccio 16, Op.26 de Théobald Boehm, une étude pour étudiants en flûte, a été transformé en une charmante pièce de récital, avec l’accompagnement au piano composé par Poltz elle-même, tout comme la partie pour piano de Moto Perpetuo de Joachim Andersen. La virtuosité de Beaumadier dans ce domaine est stupéfiante, comme elle l’est dans la Valse de Benjamin Godard, le troisième mouvement de sa Suite de trois pièces, Op. 116.
Le grand flûtiste français Philippe Gaubert a porté l’école française de flûte traversière au XXe siècle non seulement à travers ses élèves, notamment Marcel Moyse, mais aussi à travers ses compositions représentées sur ce disque par Deux Esquisses. Beaumadier joue ces soliloques élégiaques avec une tendresse qui révèle à la fois une autre facette de son art et les capacités de son instrument.
Il s’agit d’un enregistrement des plus engageants, à recommander à tous les flûtistes et à tous ceux qui souhaitent élargir leurs horizons musicaux.
Allan Pulker
Critique du magazine allemand TIBIA – MOECK
(juin 2023) cd « Viva Piccolo »
Article original : Jean-Louis Beaumadier/Véronique Poltz: Viva Piccolo
Traduction française : Je n’ai jamais rencontré un CD de Jean-Louis Beaumadier que je n’ai pas aimé. Sur ce CD, « Viva Piccolo », la richesse des couleurs est particulièrement impressionnante. Il offre une coupe transversale de l’histoire de la musique, principalement avec des arrangements d’œuvres pour flûte et piano. Ces arrangements sont fait de telle sorte que dans presque tous les cas, ils pourraient avoir été originalement voulus par le compositeur. Dans le cas de la sonate en mi bémol majeur de Bach, par exemple, seul un instrument de 4 pieds sonne à la partie supérieure. Rien dans cette œuvre n’est original, sauf la musique. Le clavecin est ici remplacé par un piano, et la sonate elle-même n’est certainement pas de Bach. Ce n’est pas grave, c’est toujours de la grande musique. Dans le premier mouvement la musique est très lyrique et transparente, l’octave de la voix supérieure la rend extraordinairement claire même dans son contrepoint. Dans le deuxième mouvement la flûte joue très legato, ce qui fait que la séparation des tons n’est parfois pas très nette, le 3ème mouvement globalement est plus détaché. Dans l’ensemble, une pièce maîtresse, ludique dans un sens positif, jamais forcé. Bien sûr, le célèbre solo d’Orphée de Christoph Willibald Gluck ne manque pas, joué relativement lentement, les rubati toujours de bon goût. Dans la Sonate de jeunesse de Mozart en ut majeur KV 14, le staccato très efficace du premier passage surprend. Johannes Brahms est représenté avec quatre danses hongroises, mais pas les habituelles. Dans ce contexte, il est également important de noter que le piccolo et le piano sont enregistrés de manière très équilibrée et transparente. Le Capriccio n°16 op.26 de Theobald Böhm : pure poésie, vive dynamique ! La Valse op.116 de Benjamin Godard est une pièce sympathique, surtout avec piccolo. Le chagrin d’amour de Fritz Kreisler : oui, même le Piccolo peut l’incarner! Dans Moto perpetuo de Joachim Andersen, Jean-Louis Beaumadier brille avec un double staccato de six minutes. Dans Air de Ballet d’Ascanio de Camille Saint-Saëns, il y a de la danse, et les rôles variés impressionnent par leurs couleurs. A Paris dans chaque faubourg de Maurice Jaubert est la conclusion réfléchie d’un disque virtuose et coloré.
Frank Michael
Critique du magazine magazine néerlandais FLUIT d’Amsterdam
(2023) cd « Viva Piccolo »
Jean-Louis Beaumadier est un ardent ambassadeur du piccolo depuis des années et à ce titre, il est régulièrement invité dans les festivals internationaux de flûte. J’ai pu le voir se produire à plusieurs reprises, pour la première fois au début des années 1980 lors d’une des semaines de flûte organisées par Rien de Reede à l’Ijbreker d’Amsterdam.
Son répertoire à ces occasions est principalement un répertoire dit de bravoure (bien que je l’aie aussi entendu interpréter Nidi de Franco Donatoni de manière convaincante à plusieurs reprises). Ces nombreux CDs sont également principalement remplis de ce genre de « pièces maîtresses », qu’il joue avec beaucoup de musicalité, de virtuosité, et de conviction.
Ce nouveau CD est entièeremnt composé d’arrangements et le programme respire la même atmosphère. S’inscrivent dans ce tableau notamment, la valse opus 116 de Godard, le Moto perpetuo opus 8 d’Andersen et le surprenant Capriccio opus 26 n°16 de Boehm. Cette nouvelle version contient également un certain nombre de choix surprenants. Que dire de la sonate BWV 1031 de Bach ou de la Dance of the Blessed Spirits de Gluck au piccolo et au piano que le duo interprète avec conviction? Quatre danses hongroises de Brahms, les 2 Esquisses de Gaubert, la sonate de jeunesse KV 14 de Mozart et le Liebeslied de Kreisler sont également interprétés. Le jeu de piccolo de Beaumadier est admirable et je recommande chaleureusement ce CD aux amateurs du genre.
Bart Schmittmann
Critique dans le magazine Zébuline
concert du 30 octobre 2022 à Aix-en-Provence
Jean-Louis Beaumadier (piccolo) rejoignait la scène avec la pianiste, compositrice et arrangeuse Véronique Poltz sur une Scottish espiègle de Vincenzo de Michelis, enchaînant les œuvres avec une inextinguible verve. Le piccolo, outre ses capacités dans les aigus, savait élargir les sons, leur accorder une ampleur surprenante, folâtrant parfois, musant au cœur des mélodies les pailletant de nuances. Raphaël Leone (piccolo) rejoignait les musiciens pour le Sperl-Galopp & Vergnügungszug pour deux piccolos et piano de Johann Strauss, suscitant l’enthousiasme général.
Maryvonne Colombani
Critique du magazine Zébuline
(octobre 2022) cd « Viva Piccolo »
Critique du Pizzicato Magazine
(octobre 2022) cd « Viva Piccolo »
Interview dans le Magazine Crescendo
(octobre 2022) cd « Viva Piccolo »
Jean-Louis Beaumadier et la flûte piccolo | Crescendo Magazine
Critique du magazine allemand TIBIA – MOECK
(septembre 2022) cd « L’œil du cyclone »
Critique CLASSICA
(mai 2022) cd « L’œil du cyclone »
Critique dans l’Audiophile-Magazine
(octobre 2021) cd « Exposition Universelle »
Exposition Universelle | Audiophile-Magazine
Critique CLASSICA
Les disques du mois : Février 2020
REVIEW IN MUSICWEB INTERNATIONAL
(novembre 2019) cd piccolo concertos (Skarbo)
Musicweb International (PDF 76Ko)
Critique du Magazine THE WHOLENOTE
Toronto Canada, Nancy Nourse (mars 2020)
Critique Magazine Pan
de la British Flute Society du mois de Novembre 2019
MAGAZINE DAS ORCHESTER AVRIL 2020
CRITIQUE DANS LE MAGAZINE DE LA
NATIONAL FLUTE ASSOCIATION « THE FLUTIST QUARTERLY »
REVIEW AMERICAN RECORD GUIDE
Guide n°69, SPRING 2020 THE FLUTIST QUARTERLY NFAONLINE.
CD « Piccolo Concertos » Jean-Louis Beaumadier©2019 Skarbo
Jean-Louis Beaumadier has done more than anyone to advance the piccolo as a solo instrument, having toured on four continents, unearthed a trove of repertoire from the “Belle Époque” or Golden Age of the piccolo, commissioned new works, edited a series of piccolo publications, and recorded 20 CDs. His latest, Piccolo Concertos, is his first collection of concertos with full symphony orchestra, many of them written for him and recorded for the first time. Beaumadier studied with Jean-Pierre Rampal at the Paris Conservatory and then performed for 12 years as solo piccolist in the Orchestra National de France. Until recently, he was professor of flute at the Marseille Conservatory.His playing is always stylish and expressive, with great tonal beauty and flexibility, remarkable control of dynamics including astonishing pianissimo in the high register, and virtuosic fluency . The Prague Radio Symphony Orchestra conducted by Vahan Mardirossian is first-rate, and the sound quality and balance of the CD is perfect.The most engaging performance is of Jean-Michel Damase’s Concerto for Piccolo and Orchestra, his last completed work. Damase (1926–2013) is well known to flutists for several charming solo and chamber works. His style, reminiscent of Jean Françaix, Jacques Ibert, and Francis Poulenc, is lighthearted and witty, with a sophisticated sensitivity to instrumental color. This concerto is dedicated to Beaumadier; his American premier at the 2017 NFA Convention in Minneapolis was memorable. The work is cast in three movements. The first alternates between lyricism and playful banter between soloist and orchestra; the second rivals the slow movement of Poulenc’s Flute Sonata in melodic beauty; and the brief finale returns to a whimsical mood.Florentine Mulsant (b. 1962) studied composition at the Paris Conservatory and the Schola Cantorum in Paris . Her Concerto for Piccolo and Orchestra, op. 72 (2017), written for Beaumadier, features close collaboration between soloist and orchestra in its dreamy and melodic first movement and mischievous second movement. The harmonic language resembles Arthur Honegger or early Henri Dutilleux. The score is now available with a piano reduction and promises to become a frequent recital work.Pianist and composer Véronique Poltz tours with Beaumadier. She studied at the Paris Conservatory and the École Normale de Musique in Paris and teaches at the Marseille Conservatory. Her two-movement “Kilumac” Concertino, op. 36 for piccolo and orchestra is the perfect celebratory vehicle for Beaumadier. The title is a combination of letters from the names of her daughter and son-in-law, used as a collection of pitches in German notenames, and the piece illustrates the budding relationship and wedding of the couple. It is a coup for Beaumadier to obtain a commission from Régis Campo (b. 1968), one of France’s most successful composers with more than 200 vocal, instrumental, and dramatic works. He has previously written an attractive flute concerto, “La Tempesta.” His new concerto, Touch the Sky (2019), inspired by a view from an airplane window, is a colorful work in four movements, with a style akin to post-minimalism. Lowell Liebermann’s Concerto for Piccolo and Orchestra, op. 50(1996) holds a firm place in the repertoire and has previously been recorded by both Sir James Galway and Nicola Mazzanti. Beaumadier captures the great expressive range of this substantial work from the sublime to the comedic. Joachim Andersen’s Moto Perpetuo, op. 8 was originally written for flute and piano and dedicated to Paul Taffanel. Andersen scholar Kyle Dzapo discovered a manuscript in New York containing hints at orchestration, which forms the basis of Véronique Poltz’s arrangement for piccolo and orchestra. Beaumadier flaunts fluid articulation in this performance.Lionel Pons, professor of music history and analysis at the Marseille Conservatory, provides informative liner notes.
Leonard Garrison NFA
CD : Piccolo Concertos
Critique dans AMERICAN RECORD GUIDE
REVIEW AMERICAN RECORD GUIDE
PICCOLO CONCERTOS
…One selection actually dates from the mid-19th Century. The Danish flutist, composer, and conductor (Carl) Joachim Andersen wrote his character piece Perpetual Motion for flute and piano in 1869 with indications for an orchestration he would never undertake. Beaumadier had Veronique Poltz (b 1963) carry it out and first played it in 2009. Her short piece was then written for him in 2018. The title is a neologism created from the names of her daughter and son-inlaw. Regis Campo’s Touch the Sky was composed in 2019 and is dedicated to painter Patricia Kinard (b 1949). The writing is more about textures than anything else, and the tonal language keeps it all sounding very pleasant. It is certainly not a traditional display piece for a soloist. In four brief movements, it is about the same duration as the two movements that compose Florentine Mulsant’s concerto from 2017. In a thoroughly contemporary language, a slow movement that is partly cadenza introduces a fast movement of equal length with a dreamy central slow section that leads to a cadenza. Lowell Liebermann’s Piccolo Concerto has been recorded before, so although it’s the largest and most significant contribution to the repertory by far, the real discovery here is the concerto Beaumadier commissioned from Jean-Michel Damase before he died in 2013. Written in the three standard movements, it is his last piece. One of the themes came from his opera Columba first performed in 1961. Anyone who already knows his thoroughly French and accessible style knows what to expect. This is an enjoyable program played skillfully and sensitively by Beaumadier. Balance with the orchestra is just fine, and the Liebermann is a magisterial performance. © 2020 American Record Guide
(26 Fev. 2020), review de Tod Gorman,
Critique dans Traversières Magazine 2020
Critique du Magazine TEMPO FLÛTE
Philippe François (février 2020)
Critique TRAVERSIERES MAGAZINE
Article dans class: Magazine FLÖTE AKTUEL
(Allemagne)
Article dans class: Magazine FLÖTE AKTUEL (Allemagne)
Jean Louis Beaumadier aime le piccolo pour lui-même : il se produit sur les scènes internationales comme soliste, initie de nombreux enregistrements pour plusieurs labels et est aussi entre autres directeur de collections pour piccolo aux Éditions Billaudot. Une fois de plus, on le découvre sur ce nouvel album, dans lequel les possibilités expressives de la petite flûte sont mises en valeur, démontrant les multiples possibilités du piccolo.
Beaumadier, y est d’une sûreté et d’une virtuosité fascinantes, comme à l’habitude, et exprime avec plénitude sonore le contenu lyrique des œuvres. Dès le Concerto pour Piccolo de Florentine Mulsant en deux mouvements transparaît la connivence entre le soliste et le Radio Symphonique de Prague sous la direction de Vahan Mardirossian . Également dans l’Op. 50 de l’américain Lowell Liebermann. (1961-) on peut admirer la balance sonore entre le piccolo et la trame orchestrale.
La transcription du Moto perpetuo Op. 8 de .Joachim.Andersen. (1847-1909) laisse l’auditeur impressionné et enthousiaste. Puis vient le « Kilumac » Op. 36 de Véronique Poltz , vivant et poétique, dédié à Beaumadier. Touch the Sky de Régis Campo pièce contemporaine écrite pour le soliste en 2019, ajoute une nouvelle pierre à l’édification du répertoire du piccolo, de même que l’oeuvre qui conclut cet album réellement impressionnant, un Concerto pour piccolo et orchestre divertissant de Jean Michel Damase (1928-2013).
Beaumadier apparaît comme renouvelé, lui que son maître Jean-Pierre Rampal avait surnommé « le Paganini du piccolo ».
CLAUDIA WÄLDER-JENE
CD Review: Piccolo Concertos by Jean Louis Beaumadier
December 3, 2019 The Flute View
Piccolo Concertos, Jean-Louis Beaumadier
Piccolo virtuoso Jean-Louis Beaumadier has released his tour-de-force album of piccolo concertos with the Prague Radio Symphony Orchestra, Vahan Mardirossian, conductor. This is the first ever album devoted entirely to piccolo concertos, and it is an important step in the continuing recognition and transformation of the piccolo.
Most of the works are by contemporary and 20th century composers, but included is a surprise, a concerto, ‘Molto Perpetuo’ by Carl Joachim Anderson (1847-1909). Flutist Kyle Dzapo found the score of the piece, with just a few orchestration suggestions, and Beaumadier invited composer Veronique Poltz to create the excellent orchestrations, brilliantly played by Beaumadier, whew!! Her concertino ‘Kilumac’ opus 36, (2018) is also included on the album.
The other works on the program are Florentine Mulsant’s Concerto for Piccolo and Orchestra, Lowell Liebermanns, beautiful and thrilling Concerto opus 50, Touch of the Sky by Regis Campo, an evocative, colorful work inspired by looking through the window of an airplane, and the last completed work by the important French composer Jean-Michel Damase (1928-2013). This concerto was written for and dedicated to Jean-Louis who premiered it posthumously. It’s a lyrical and humorous piece, representative of Damase’s unique style, and I hope it becomes a staple of our repertoire for piccolo.
Throughout the album Beaumadier performs to perfection, always with complete understanding of the composers intent and adding his own interpretation, joy and virtuosity. A wonderful album to explore the range and possibilities of the piccolo.
–Barbara Siesel
Critique de « Piccolo Concertos »
le journal FLUIT de l’association hollandaise de flûte
Piccolo Concertos. Jean-Louis Beaumadier piccolo, Prague Radio Symphony Orchestra o.l.v. Vahan Mardirossian. Skarbo DSK3192. Het Franse label Skarbo presenteertdeze cd als een World Premiere: het is de eerste met uitsluitend werkenvoor piccolo en orkest. Jean-Louis Beaumadier heb ik leren kennen alseen hele goede piccoloïst met veelpassie voor het instrument. In orkest-werken speelt de piccolo vaak eenbelangrijke rol en krijgt veel mooiesolo’s toebedeeld, maar minder bekendis de piccolo als solo instrument metorkest of piano. Beaumadier doet erheel veel aan om dat te ver anderen ende piccolo als solist onder de aandachtte brengen. Deze cd is daar bij uitstekeen voor beeld van.Het eerste van de zes (!) werken is het Piccolo concert, met een prachtigecadens, van Florentine Mulsant (*1962), opgedragen aan Beaumadier.
Het Piccolo concert van Lowell Liebermann (*1961) werd op initiatief van Jan Gippo gecomponeerd in 1996 in opdracht van de NFA. Dan volgthet oorspronkelijk voor fluit en pianogeschreven Moto Perpetuo van Joachim Andersen (1847-1909). Ookhet Concertino ‘Kilumac’ van Véronique Poltz (*1963) en Touch TheSky van Régis Campo (*1968) zijnopgedragen aan Beaumadier. Hetlaatste werk is het Piccolo concert (posth.) van Jean-Michel Damase (1928-2013. Deze cd laat prachtig horen hoe mooien veelzijdig de piccolo als solo-instrument kan zijn. Nieuwsgieriggeworden? Gewoon kopen en vangaan genieten!
Edy Convent
CD : Paganini Del Piccolo
CRITIQUE DU CD « PAGANINI DEL PICCOLO «
dans le magazine « the flutist quarterly »
de la National Flute Association (NFA) octobre 2019
Paganini del Piccolo Jean-Louis Beaumadier ©2018 Skarbo Paganini del Piccolo features virtuosic western European works of the late 19th and early 20th centuries plus two Brazilian works.
All of the composers represented—Cesare Ciardi, Pat-tapio Silva, Joachim Andersen, Joannes Donjon, Luigi Hughes, Mathieu-Andre Reichert, Joachim Antonio da Silva Callado Jr., and Giuseppe Rabboni—were flutists and thus wrote in wonder-fully idiomatic styles for their instrument. Beaumadier plays with finesse, displaying technique, expressive style, dynamic range, and flexibility. Another stellar performer on this CD is Shigenori Kudo, who worked extensively with Jean Pierre Rampal and has won several European competitions. Kudo plays alongside Beaumadier with artistic and technical artistry; it is a real pleasure to hear such perfection in intonation, ensemble work, and interpretation. The outstanding pianists are Maria Jose Carrasqueira, Laetitia Bougnol, and Anne Guidi.
I especially enjoyed the lesser-known Brazilian works: “Primeiro Amor” by Pattapio Silva and “Lundu Caracteristico” by Joachim Antonio da Silva Calado, Jr. The program notes thoroughly describe the works and performers and provide historical and biographical detail. They are also enjoyable to read.
I highly recommend this virtuosic recording of Jean Louis Beaumadier, the true “Paganini” of the piccolo.
Andrea Kapell Loewy
Critique : Magazine allemand « TIBIA » MOECK 2019
Critique : Magazine Fanfare USA décembre 2018
Piccolo recitals are not so common that we can afford to turn our noses up at them. JeanLouis Beaumadier began by studying the flute (with Jean-Pierre Rampal, and with Jean-Pierre’s father Joseph). He soon was interested in the piccolo… lire la suite >
Critique : Magazine PAN MAGAZINE de Juillet 2018
Critique : American record guide 2018
This program combines selections from two previous releases, “Brazil 1900” on Skarbo 4092 (J/F 2010: 260) and “Piccolo and Flute at the Opera”, Skarbo 4085 (not reviewed). It consists of salon music by flutist-composers of the 19th and early 20th centuries. About the one earlier release, Perry Tannenbaum warned readers “During an attempt to replay this collection, my wife issued a blunt prohibition—and invited me to pass along the warning that this music could drive a dog insane.” He found, “At fast tempos, a clownish carnival tedium imposes itself when Beaumadier’s lightning exploits are prolonged.” On the other hand, “Slower passages are nicely spiced with hints of the tango, only to be dispelled by the pipsqueak fiddle-faddle when Beaumadier accelerates, playing with admirable but inexplicable conviction.”
It’s conviction that certainly comes across through the high pitches and high level of fervor. I have more sympathetic ears because I hear exquisite control and playing that is as sensitive as it can be. Many notes that would scream out have to be subdued with alternate fingerings to allow them to speak softly, and many such moments indicate this judicious approach that only people who have tried the instrument might fully appreciate. The piccolo is so high that any attempt to turn it into something it’s not will fail. Provided you can accept the instrument as it is, there is much music to be made on it outside its ensemble context in bands and orchestras.
The stature of the piccolo has been raised this way only recently. The National Flute Association has been recognizing piccolo players with Lifetime Achievement Awards since 1993, first to Lois Schaefer of the Boston Symphony. Jean-Louis Beaumadier has devoted his career to exposing audiences to the musicality of the piccolo, largely through playing flute music without further changes, as here. The numbers shared with flutist Shigenori Kudo really indicate the musicality of the piccolo playing.
Although the booklet notes could have told us more about the pieces, the information is easily available through online resources such as IMSLP. The assortment of European and South American selections makes for historical and geographical as well as musical interest. © 2018 American Record Guide.
CD : Sweet Dream
Critique « Sweet Dream » dans flute View (USA)
Oct 1, 2017 by The Flute View
Jean-Louis Beaumadier: Album Review
If you wake up in a sad mood, I suggest you put on Jean-Louis Beaumadier’s new CD, Sweet Dream,a joyous album which as Jean Louis says, “demonstrates the lighter side of the piccolo’s character.” The album is part of Beaumadier’s ongoing piccolo repertoire project, and Sweet Dreams is World Piccolo, volume 3. The collection includes works by these composers from throughout the world: Camarguo Guarnieri, Mike Mower, Jean Michel Damase, Gordon Jacob, Veronique Poltz, Flint Juventino Beppe, William Bardwell, Eugene Magalif, Raymond Gulot, and Malik Mezzadri. Beaumadier is a brilliant player, who has brought piccolo playing to a new level of attention and artistry through his many recordings and commissioning of new work. He plays with a beautiful sound, perfect pitch and crystal clear rhythm, always with a joyous infectious energy!! He has some wonderful guest players on the CD including Carla Rees and Gergely Itzes on Alto flute, Magik Malik on flute/ voice, Vincent Beer Demander on Mandoline, Peter Verhoyen on piccolo, Mathier Schaefer on xylophone and Jordi Torrent on piano. They are all expert players who add to the virtuosity of the album. For example, I loved Peter Verhoyen in the humorous piccolo duet with piano by Eugene Magalif and Jordi Torrent’s incredible ensemble playing throughout the album. The final work on the album is Malik Mezzadri’s, Naomi which shows a different side to the piccolo, utilizing flute and flute singing, done expertly by Magik Malik. It’s an abstract atonal work that reminds us that the piccolo had great versatility and that Beaumadier is a master of it all!! You can purchase the album on his website. –Barbara Siesel
Critique du cd « Sweet Dream » dans le magazine « FLUIT »
de l’association des flûtistes des Pays-Bas,
Nederlands Fluit Genootschap
Critique du cd « Sweet Dream » dans FLÖTE AKTUEL,
journal de l’association allemande des flûtistes,
Deutsche Gesellschaft für Flöte
MAGAZINE TIBIA (Moeck) Allemagne
>
Sweet Dream
World Piccolo Vol.3
Un nouveau CD du piccoliste phénoménal J L Beaumadier – avec des amis.
Une musique légère et lumineuse d’ Europe et d’ Amérique du Sud.
Dans Nr.2, une Sonate de L’ anglais Mike Mower , l’arc se tend d’ un « alla française » à travers de passages jazzy jusqu’ au « fier » finale aux sons les plus aigus.
« Sweet project » de Raymond Guiot , jadis aussi étudiant de Marcel Moyse , écrit une véritablement douce pièce mignonne en 1953 pour piccolo et piano .
« For piccolo » de J Michel Damase est extrêmement brillant.
L’ œuvre de Véronique Poltz « Midnight with Pan » ajoute encore une flûte alto en Sol pour la formation en Duo .
Les 4 mouvements avec leurs micro-intervalles de temps en temps ont du caractère et de la poésie.
« L’ introduction et fugue » de Gordon Jacob est un Trio spirituel pour piccolo, flûte et flûte alto en Sol composé en 1947 .
Il est étrange que les compositeurs français préfèrent des titres en anglais, Jacob par contre un titre en français.
William Bradwell combine le piccolo avec mandoline et xylophone et développe ainsi des couleurs de son ressemblantes au gamelan dans sa « Little Sérénade » en 5 mouvements composé en 1953 .
Une tarantelle virtuose pour 2 piccoli et piano d’Eugène Magalif fait le lien à Naomi de Malik Mezzadri (Guadeloupe , maintenant à Marseille), l’ œuvre la plus sombre et la plus « moderne » du CD .
Mezzadri , un flûtiste de jazz connu , inclut aussi la voix humaine dans son duo réfléchi .
“Sweet Dream “ est peut-être un nom
un peu trompeur pour ce CD de 24 Carats.
Mais cela vaut vraiment la peine en tout cas de l’écouter.
Frank Michael
American Record Guide le 23 janvier, reviewer Tom Moore
The flauto piccolo is one of those instruments that has a hard time and is not taken seriously (for instance, it ends up being paired with the tuba in duets). Unlike the standard concert flute, it has a rather small repertoire of works written specifically for it (even some of the pieces published for the piccolo were filched from the flute). And almost every piccoloist is doubling.
Jean-Louis Beaumadier makes the best possible case for his instrument with this delectable collection (Vol. 1 was reviewed in 2014; Vol. 2 apparently was not.) Few of the ten composers included are well known, but Beaumadier invites us to get to know them better. I especially enjoy the three-movement sonata with piano, jazz-flavored, by Mike Mower; the conversations, audibly drawing on Ellington, found in Sweet Project by Raymond Guiot; and the Little Serenade by Bardwell, for the unusual combination of piccolo with mandolin and xylophone. Bardwell’s extended work, drawing on Asian idioms, must be the only work for this combination, but it works marvelously well. Beaumadier’s playing is wonderfully musical, with superb tone and intonation. It’s hard to imagine the cold-hearted listener who would not love this record.
© 2018 American Record Guide
Critique de : Traversières Magazine (mars 2018)
Critique parue en Juin 2018 sur
le magazine canadien « wholenote » (Toronto 06/2018 )
Critique : Magazine « Tempo flûte »
Critique : Magazine « the flutist quarterly »
de la National flute association (NFA)
CD : Postcards
Critique du magazine japonais :
« Record Geijutsu » (octobre 2015)
Jean-Louis Beaumadier est le seul soliste de piccolo au monde.
Postcard est le seconde volume de la série World piccolo qui présente divers répertoires du piccolo.
Jean-Louis Beaumadier est un grand virtuose, Jean-Pierre Rampal l’admirait et l’appelait le « Paganini du Piccolo ».
Son jeu, splendide et léger est aussi très expressif et avec beaucoup de couleur. Grâce aux diverses formations (solo, piccolo et Pf, 3 piccolo etc.) et aux nombreux compositeurs (Costa Rica, Canada, France, Espagne, Égypte, Turquie) qui ont écrit pour le piccolo, on peut savourer tout le charme de ce petit instrument.
Yu Nishimura
Nov 2, 2015 by The Flute View
Jean-Louis Beaumadier: CD Review
Postcards, Jean-Louis Beaumadier, Piccolo
World Piccolo Vol. 2
Congratulations to Jean-Louis Beaumadier for his second volume of piccolo recordings from around the world. I love opening up a new CD and in this album we are greeted by a beautiful cover photo that evokes distant lands and gets us ready to hear a variety of pieces drawn from around the world! Beaumadier is an “untiring explorer and promoter of the piccolo repertoire” and he doesn’t disappoint us with this new volume. He says “the program is to be savoured like postcards in sound, signed by performers encountered the world over and sent from Europe, Asia, North Africa and North and Central America”.
Beaumadier has invited many friends to join him in piccolo duo’s and trios, including Andras Adorjian, Christine Erlander Beard, Nancy Nourse, Gabriel Goni, as well as additional instrumentalists on piano, vibraphone, pan, and kaval.
I love his choice of repertoire- many of the works are joyous, humorous and fun to listen to. Opening with a Tango by Vinicio A. Meza from Costa Rica, Trio by Nancy Nourse of Canada, Wilhelm Popps (Austria), more traditional (and fun) works and continuing on with Damase’s Insectes (lots of creeping and crawling), Serge Paloyan’s virtuosic “Vent d’est” (Armenia), continuing on through Turkey, Slovenia, Spain , Egypt and closing with Isabelle Courroy’s “Theme des Balkens” where the vibraphone and kaval are introduced in a plaintive introspective piece with an exuberant close!
Jean-Louis’s playing is exquisite as well as the playing of his colleague collaborators. I’m especially struck by the terrific ensemble playing in all of the pieces. Piccolo players -run out and get this CD, it will inspire you and give you numerous new pieces to learn and perform. Thank you Jean Louis for your beautiful playing, as well as your dedication to expanding and popularizing the piccolo!!!
http://thefluteview.com/reviews/cd-reviews/
Journal « l’éducation musicale »,
le blog du disquaire…
Le deuxième volume consacré au répertoire mondial de piccolo, interprété par Jean-Louis Beaumadier, professeur au Conservatoire de Marseille, soliste internationalement reconnu – s’intéressant à la tradition classique, aux Musiques du Monde (Amérique du Nord, Europe, pourtour de la Méditerranée) et à la musique contemporaine — réunit des « Cartes postales » avec les noms de dix parmi ses nombreux amis français et étrangers (Europe, Asie, Afrique du Nord, Amérique du Nord et Centrale) traduisant à la fois les traditions et la grande diversité géographique et esthétique. Il est accompagné notamment par le pianiste catalan Jordi Torrent. Ils proposent des pièces aux titres très divers : Tango (Vinicio A. Meza), Verliebte Schelme (Wilhelm Popp), Quelque chose canadienne (Nancy Nourse) évoquant le Canada ou encore Insectes (en 4 mouvements pour piccolo seul) de Jean-Michel Damase, mettant particulièrement en valeur le registre très aigu du piccolo, page descriptive en perpétuel mouvement, exigeant à la fois une haute virtuosité et une précision extrême. Parmi ses amis d’Europe de l’Est, figure Sojar Voglar (Slovénie) avec son Bird Tango pour 3 piccolos et piano. À noter également Thâksim (introduction lors du développement d’un maqâm — mode) de Hany Fouad (Égypte) ; Vent d’Est de Serge Paloyan (Arménie). Par ce second enregistrement, Jean-Louis Beaumadier fait preuve de sa technique éblouissante et son adaptation à des atmosphères et styles très variés. Belle défense et illustration du piccolo.
Edith WEBER
Critique dans le magazine « Tempo flûte »
Dialogue RCF
Depuis qu’il se consacre quasi exclusivement au piccolo, le flûtiste marseillais Jean-Louis Beaumadier est devenu l’un des maîtres internationaux de cet instrument, comme l’avait prédit son professeur Jean-Pierre Rampal, qui devant sa virtuosité échevelée, n’avait pas hésité à le qualifier, dès ses débuts, de « Paganini du piccolo ». Depuis lors, en insatiable explorateur de partitions de toutes époques et de toutes origines, il ne cesse de traduire ses découvertes en concerts et en enregistrements.
Voici donc (enregistré au Stutio Alys, près de Gap et publié chez Skarbo) le dernier CD de Jean-Louis Beaumadier, volume 2 d’une série intitulée « World Piccolo ». Il a pour titre « Postcards » et il réunit en effet une série de cartes postales sonores signées de compositeurs du Costa Rica, d’Autriche, du Canada, d’Arménie, de Turquie, de Slovénie, d’Espagne, d’Egypte, des Balkans, de France évidemment, dans lesquelles la voix charmeuse et virevoltante de son piccolo se mêle à celles des instruments de partenaires virtuoses : piccolistes, kavaliste, pianistes, percussionniste, dont certains bien connus et appréciés dans notre région. Ce disque est une fête – une de plus ! – signée Jean-Louis Beaumadier. En voici un bref aperçu : de l’Espagnol Miguel Galvez Taroncher : « Corredurias ».
Jacques Bonnadier pour Dialogue RCF
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Diffusion sur « Dialogue RCF » les vendredi 8 janvier 2016 à 12 h 15 et 18 h 15 et samedi 9 à 8 h 45. « Dialogue RCF » : 89.6 (Marseille, pays d’Aubagne) et 101.9 (Etang de Berre, Aix et pays d’Aix) et sur Internet : Dialogue RCF, où l’on peut ensuite « podcaster » l’émission
Critique pan Magazine Janvier 2016
British Flute Societe
Critique Traversière Magazin N° 116
Février 2016
FIGARO (en Hongrois)
THE NEW YORK FLUTE CLUB
Concertonet
Le renouvellement interprétatif du répertoire baroque ne doit pas pour autant nous faire oublier certaines gravures plus anciennes qui, bien que dépassées à plus d’un titre, recèlent un grand nombre de qualités qu’il serait injuste d’occulter. Tel est le cas de ce disque consacré à des concertos pour piccolo (dont certains à l’origine pour flûte à bec ou flûte traversière) de Vivaldi, enregistrés pour la plupart en mai 1979 par un Orchestre national de France alors dirigé par Jean-Pierre Rampal. En soliste, Jean-Louis Beaumadier, qui, selon Christian Merlin (dans son récent Au cœur de l’orchestre paru chez Fayard), donna «ses lettres de noblesse» au piccolo, «remettant à l’honneur tout un répertoire soliste où sa virtuosité est renversante». Et force est de constater que le charme opère! On soulignera en particulier la finesse du premier mouvement du RV 444 et la formidable fraîcheur interprétative de l’Allegro con molto du RV 443, qui n’a pris aucune ride et qui pourrait en remontrer à bien des baroqueux d’aujourd’hui! Certes, le style général a parfois vieilli comme en témoignent ces ralentis excessifs en fin de phrase ou ces fins de mouvement un peu lourdes de la part de l’orchestre (cela est particulièrement audible dans le mouvement conclusif du RV 445 et dans le premier mouvement du RV 108), témoignages d’une façon de faire qui était alors tout à fait normale. En complément, on écoutera avec un égal intérêt le RV 533 pour deux flûtes à bec, Beaumadier étant rejoint pour l’occasion par Philippe Pierlot, le National ayant pour sa part laissé la place à l’ensemble La Follia (l’enregistrement, ainsi que celui du RV 441 datant cette fois-ci de 1997). Là encore, on ne boudera pas son plaisir devant une interprétation tout en spontanéité, respectant ainsi à la lettre ce que l’on pourrait appeler le style vivaldien (Saphir Productions LVC 1171). SGa
31 décembre 2009
«Brésil 1900»
Pattàpio Silva : Evocaçao (romance élégiaque), opus 1 – Serata d’Amore, opus 2 –Margarida (mazurka), opus 3 – Primeiro Amor (valse), opus 4 – Sonho (romance fantaisie), opus 5 – Oriental (pièce caractéristique), opus 6 – Idyllio, opus 7 – Zinha (polka), opus 8 – Amor perdido, opus 9
Mathieu-André Reichert : Tarentelle, opus 3 – La Sensitive, opus 8 – Souvenir du Para, opus 10 – Rondo Caracteristico, opus 14
Joaquim Antonio da Silva Callado Junior : Lundu Caracteristico
Jean-Louis Beaumadier (piccolo), Maria José Carrasqueira (piano)
Enregistré à Marseille (juillet 2007) – 63’35
Skarbo DSK 4092 (distribué par Intégral) – Notice de présentation en français et en anglais.
Si on vous parle de musique brésilienne, il y a fort à parier que vous ne penserez ni à l’association du piccolo et du piano, ni à l’esprit de salon, ni même au Rio de Janeiro de la fin du XIXe siècle ! C’est tout le mérite de ce disque que de faire (re)vivre cette époque à travers de petites pièces – aussi fraîches que touchantes par leur simplicité inattendue – écrites par des compositeurs morts entre 1880 et 1907. On a plaisir à rendre hommage au piccolo coloré de Jean-Louis Beaumadier comme au piano fleuri de Maria José Carrasqueira pour leur initiative bienvenue. La pianiste, qui signe une intéressante et informative notice, rappelle que «la musique traditionnelle brésilienne est le résultat de siècles de syncrétisme et d’assimilation d’éléments culturels européens (portugais principalement), indiens indigènes et africains». Elle explique également comment les genres musicaux étrangers furent, au XIXe siècle, «brésilianisés par des musiciens locaux, qui les ont interprété avec les articulations, les inflexions mélodiques et les pulsations rythmiques conformes à leur tradition populaire: utilisation de syncopes, déplacement des accents et introduction de particularités idiomatiques du jeu et du chant brésilien».
En mélangeant neuf pièces de Pattàpio Silva (1881-1907), quatre de Mathieu-André Reichert (1830-1880) et une de Joaquim Antonio da Silva Callado (1848-1880), ce disque très bien construit, qui alterne habilement mélodies dansantes et moments méditatifs, construit un théâtre de salon où le piccolo – diva décapante à la voix tranchante et nette – semble chanter avec la conviction spontanée d’un oiseau tropical. Aucune métaphysique à rechercher: juste le plaisir de se laisser émouvoir par une musique qui assume avec charme et bonheur sa fonction décorative. Ainsi des ravissantes partitions – baignées d’insouciance joyeuse et de légèreté mélodique – de Pattàpio Silva, flûtiste de légende à la virtuosité de funambule, emporté par la diphtérie à l’âge de vingt-six ans. Ainsi également de l’écriture débordante de nostalgie plaintive de Mathieu-André Reichert, ce flûtiste belge amoureux du Brésil, qui préfigurerait presque le saudade dont la musique brésilienne du dernier demi-siècle est imprégnée. Partout, le son sifflant du piccolo est magnifié par la virtuosité d’uirapuru de Jean-Louis Beaumadier. Il y a donc fort à parier que ce disque, qui n’en dépareillera aucun autre, dépoussiérera votre discothèque d’un zest de fraîcheur primesautière.
Gilles d’Heyres
Copyright : Concertonet.com
Extraits divers
« …Jean-Louis Beaumadier traduit remarquablement et avec enthousiasme la fraîcheur bucolique, l’élégance et la finesse de ces oeuvres. »
P.M Ondher, « Hi-fi Stéréo »
« …Le piccolo de Jean-Louis Beaumadier y fait merveille, volubil à souhait et babillard comme un oiseau. »
« Cahiers du Disque »
« …Toute une littérature s’est ainsi épanouie autour du piccolo, et Jean-Louis Beaumadier nous en restitue toute la volubilité, toute la virtuosité, tout l’humour aussi. Une Belle époque qui savait séduire tout en s’amusant, qui faisait de la musique sans avoir l’air de se prendre au sérieux. Un charma auquel on succombe sans peine ».
Odile Martin, « Panorama de la Musique »
« …en écoutant cette musique canaille on voit évoluer les messieurs à moustaches et les dames en manches à gigot. C’est vif, enlevé, follement drôle, tout à fait dans le style de l’actuelle mode rétro, mais avec, en plus, un délicieux parfum d’authenticité. »
André Cognet, « Marie-France »
« Jean-Louis Beaumadier est incontestablement un as de la petite flûte, instrument terrible, sur lequel il fait preuve d’une souplesse, d’une extrême virtuosité, en gardant toujours une très belle sonorité. »
Jean Abel, « Le Provençal »
« …vif et scintillant, le piccolo se joue de tous les obstacles, ornemente de façon ravissante le thème le plus simple, imite sans rigueur tel oiseau amateur de polka, et tourbillonne à perdre haleine sur des harmonies délicatement désuètes. Les auteurs fournissent à Jean-Louis Beaumadier secondé par Jean Koerner prétexte à mettre en valeur, outre ses qualités de brio, de réelles capacités de musicien. Le propos était modeste, encore fallait-il pouvoir comme il le fait, élégamment tourner ce « placet futile »
A.B.T, « Harmonie »
Greater Boston Flûte Association
Sunday, February 7, 2010 at 10:04PM
Bresil 1900
Jean-Louis Beaumadier, piccolo
Maria Jose Carrasqueira, piano
Scarbo Records, 2009
(written for the Greater Boston Flute Association’s Gazette, 2009)
BresilThe musical world of Brazil at the beginning of the 20th century was a complex one. The influence of European (most specifically, Portuguese) trends in the arts was extremely strong. But it was just another wave among several which affected Brazilian music tradition (music of indigenous peoples and of African slaves). Together, these sounds formed a synthesis that gave rise to the complex and emotionally moving Brazilian music of today.
Around the turn of the 20th century, Brazil’s political scene was in an uproar. Slavery had been abolished, but much social unrest lingered. Having won its independence from Portugal in 1822, Brazil eventually declared itself a republic in 1889. This tumultuous period of social upheaval set the scene for a particularly dynamic period in the arts, including a stronger assertion of a new, uniquely Brazilian national identity; music was no exception.
European dance forms such as the waltz, the schottische, and the polka were all folded into a distinctive mélange which comprised the active musical performances within the nineteenth century salons of Rio de Janeiro. Local Brazilian musicians experimented at length with these European forms and melodic ideas, shifting their articulation and accents to more closely mirror the more syncopated sounds of their music traditions.
The composers featured on this disc are Joachim Antonio da Silva Callado (a flutist and composer and Brazilian native who is considered the father of all choroes, or musicians who play Brazilian traditional choro music — choro meaning “to cry”); Mathieu-Andre Reichert (a Belgian flutist and composer who was born in Brussels but spent much of his life in Rio de Janeiro, introduced the Boehm-system flute to Brazil, and whose compositions were particular favorites in 19th-century Rio’s salons); and Pattapio Silva, a mulatto who rose to surprising social heights by local social standards of the time, and whose stunning flute technique propelled him to become one of the most prominent figures amongst Brazilian flutists, despite his untimely death at the age of only 26.
French piccoloist and flutist Jean-Louis Beaumadier attended Marseilles Conservatory and the Conservatoire National de Musique de Paris, studying first with Joseph Rampal and then Jean-Pierre Rampal. He became particularly fond of wooden flutes and piccolos as a young child, when his family bought him a beautiful ebony piccolo. He was a piccolo soloist for the Orchestre National de France for twelve years, and has collaborated with conductors Karl Bohm, Leonard Bernstein, Lorin Maazel, and Seiji Ozawa, among others, over several decades.
Beaumadier’s performances on this disc can only be described as smooth and lyrical, even during extended passages of strongly articulated arpeggios and broad melodic leaps which could easily defeat many players to the point of a mechanical, choppy sound. Better still, passages with a soaring, smooth melodic line come off sounding like a feather floating in the air, even in the high third register. Though the piccolo all too rarely attains a “mellow” sound, in Beaumadier’s hands, that is exactly what happens.
Pianist Maria Jose Carrasquiera has spent her career not only in pursuit of overall musical excellence as a soloist and an accompanist, but also the promotion of the culture of her native Brazil. A recipient of a Doctorate of Arts from Sao Paulo University and a musicologist in addition to her work as a performer, she contributed to a biography of Pattapio Silva (one of the disc’s featured composers). She also a co-author of the volume The Best of Pixinguinha (referring to the popular nickname of composer Alfredo da Rocha Viana Filho, a choro composer, arranger, flutist and saxophonist born in Rio de Janeiro. Embracing the legacy of the leading choro composers of the 19th century and of the Afro-Brazilian tradition, Pixinguinha produced the most important choro works of all time during his life, which spanned much of the 20th century.)
Bresil 1900 will paint a vivid picture of a glorious collision of several cultures that is central to modern Brazil’s identity. In the bargain, the obvious reverence that Beaumadier and Carrasquiera bring to the material, paired with their technical excellence, make Bresil 1900 a worthy addition to any flutist’s collection.
Magazine Tempo Flûte
Brésil 1900
Pattapio Silva : Primeiro amor (valse) opus 4, Serata d’amore (romance) opus 2, Zinha (polka) opus 8, Oriental (pièce caractéristique) opus 6, Sonho (romance fantaisie) opus 5, Margarida (Mazurka) opus 3, Idyllio opus 7, Evocacao (romance élégiaque) opus 1, Amor perdido (valse) opus 9
Mathieu-André Reichert : Souvenir du Para opus 10, La sensitive opus 8, Tarentelle opus 3, Rondo caracteristico opus 14
Joaquim Antonio da Silva Callado Jr. : Lundu caracteristico
Jean-Louis Beaumadier, piccolo, Maria José Carrasqueira, piano
Skarbo DSK 4092 © 2009 (enregistré en 2007)
Jean-Louis Beaumadier avait été récompensé il y a trente ans du Prix de l’académie Charles Cros pour un disque 33 tours consacré à la belle époque du piccolo et à des compositeurs français. Non seulement les interprétations du plus célèbre des joueurs de piccolo français n’ont pas pris une seule ride, mais elles confirment le magnifique chemin parcouru par l’interprète qui a, depuis, élevé le piccolo au rang de soliste de premier ordre. La belle époque est aujourd’hui celle du Brésil et de trois de ses représentants, parmi lesquels l’illustre flûtiste Pattapio Silva (1881-1907), maître de la polka, de la valse ou du chôro, est le mieux servi, avec neuf titres. Le piccolo, confirmé ici dans son rôle traditionnel de virtuose, confère à ces pages sensuelles un caractère particulier différent de celui de la flûte, notamment dans les romances de Silva dont émane une grâce et un parfum exquis ou dans la pièce particulièrement envoûtante signée da Silva Callado Jr. Pascal Gresset
Radio New Zeland
Écrit par bernard sur 12 juin 2010.
Brésil 1900
Music by Pattàpio Silva, Mathieu-André Reichert and Joaquim Antônio da Silva Callado Jr
Jean-Louis Beaumadier (picc), Maria José Carrasqueira (pno)
(Skarbo DSK 4092)
« There are some instruments you simply don’t think of as potential soloists, and one of these is the piccolo. The CD booklet introduces three featured flautist composers who lived in Rio de Janeiro in the second half of the 19th century, and this is enjoyable music. Most of the pieces are jaunty, if not actually fast, but there’s the occasional slow item such as Silva’s ‘Serata d’Amore’. The 14 pieces are perhaps rather lightweight in artistic substance but are remarkably attractive and for once the Cinderella of the woodwind section, the piccolo, gets a chance to shine. »
Sorties Vieux-Port N° 290
Sorties Vieux-Port N° 290 (Diffusion sur Radio-Dialogue)
Chapô
Bonjour, bonjour à tous ! Chants sacrés en Méditerranée… Ce titre seul devrait vous inciter, auditeurs de « Dialogue », à vous rendre ce samedi 24 octobre à 20 h 30 à la chapelle Sainte-Catherine-église Saint-Laurent à Marseille où vous est proposé un concert de la 18e édition de ce festival annuel, avec au programme des chants arabes par Waed Bouhassoun, des chants bulgares par le Quatuor Balkanès et des chants judéo-comtadins par l’Ensemble Nekouba. L’ensemble de la programmation des Chants sacrés en Méditerranée 2009 est placé sous le vocable de Jardins de Paradis. Un séjour en de tels jardins, dût-il ne durer que deux heures, ne saurait se refuser, n’est-ce pas ? C’est donc sur cette proposition que j’ouvre le numéro 290 de « Sorties Vieux-Port ».(0’50)
Après la Russie de Modeste Moussorgski, une toute autre musique venue cette fois du Brésil grâce à une rencontre de notre flûtiste marseillais Jean-Louis Beaumadier avec une pianiste brésilienne, Maria José Carrasqueira, qui est aussi productrice, éditrice et chercheuse sur tout ce qui concerne le patrimoine artistique et notamment musical de son pays. De la collaboration entre ces deux solistes éminents, Jean-Louis Beaumadier au piccolo et Maria-José Carrasqueira au piano, est né un enregistrement très original paru chez Skarbo sous le titre Brésil 1900 composé d’œuvres de trois compositeurs de la fin du XIXe siècle Pattapio Silva, Mathieu-André Reichert (un flûtiste belge qui adopta le Brésil) et Joaquim Callado, des œuvres où se mêlent les différents apports portugais, africains, bohémiens qui ont façonné la musique classique brésilienne telle qu’on la jouait à cette époque dans les salons de Rio de Janeiro – ce que l’on a appelé le « chôro ».
Curieux de toutes les musiques, Jean-Louis Beaumadier interprète celles-ci, charmantes et pleine de fraîcheur, avec sa virtuosité et sa musicalité coutumières, tout à la joie de joindre son piccolo au piano de sa remarquable partenaire brésilienne. De ce CD « Brésil 1900 » par Jean-Louis Beaumadier et Maria José Carrasqueira, voici une polka de Pattàpio Silva : Zinha. A la semaine prochaine !
(1’30) (CD plage 5 :3’15) (Total : 4’45)
Jacques Bonnadier
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Emission diffusée sur « Dialogue » les vendredi 23 octobre 2009 à 14 h 15 et samedi 24 à 8 h, 13 h 15 et 18 h 15. « Dialogue » : 89.6 (Marseille) et 101.9 (Etang de Berre, Aix et Pays d’Aix) et sur Internet : www.radiodialogue.fr
Void Echo Records
Piccolo et Flûte à l’Opéra
© 2008 Void Echo Records
The flute has always been a popular instrument for the amateur musician, and in times before radio, TV, and the Internet took away social evenings for family and friends, much music was written for just such evenings. In the 19th century, opera was a most popular form of entertainment, and there was great demand for arrangements for home use. It was typical that a gentleman, or, less commonly, two gentlemen would play the flute and a lady the piano. Such gentlemen would never have considered becoming professional musicians, but that does not suggest that they were in any way inferior in their instrumental skills.
The flutists who became professionals would be of a lower social class, and the finest of them were also skilled, if not necessarily imaginative, composers. They existed in England, France, Germany, and Italy, but when it came to opera it was Italian arias that were being sung on the streets, and the paraphrasesof Italian operas that were in the greatest demand. So it was that Italian virtuosi such as Briccialdi, Rabboni, Hughes, and Ciardi recycled the genius of Donizetti and Verdi in addition to composing their own works. The most prolific of these was Briccialdi, yet, surprisingly, he is not included in this CD, which features Jean-Louis Beaumadier on piccolo, Shigenori Kudo on flute, and Anne Guidi on piano. Instead we have five duets from Rabboni, Hugues, and Ciardi. Of particular interest is the fact that one of the flute parts is played on piccolo, something that historian Gian-Luca Petrucci in his liner notes says is « fully respect-ful of practices current in the 19th century. » Without scores to reference, I assume the performers are playing as written, with the first flute part sounding an octave higher on piccolo; it works well. Giuseppe Rabboni (1800–1856) is represented by his Pensieri del Rigoletto, his arrangement of themes from Verdi’s master-piece; Cesar Ciardi (1818–1877) by his Duetto concertante, op. 121, on themes from Donizetti’s Lucia di Lammermoor, and his Duetto on themes from the same composer’s rarely heard Maria Padilla; Luigi Hugues (1836–1919) by his Grand Fantaisie de Concert, op. 5, on themes from Verdi’s Un Ballo in Maschera, his Caprice de Concert,op. 104, on themes from Arrigo Boito’s Mephistopheles, and his Première Fantaisie, op. 70, on themes from Verdi’s Aida. (The titles in French rather than the original Italian are from the CD.) The Boito is the only solo, and is played by Beaumadier on piccolo.
Beaumadier spent 12 years as piccolist with the National Orchestra of France, and has continued to make the piccolo his specialty as a soloist and clinician. Kudo left his native Japan to study with Jean-Pierre Rampal in Paris. He performs internationally as a soloist. Their performances are truly excellent, with great virtuosity where called for as the melodies are embellished, and familiarity with the substance and style of the originals clearly apparent. There are many delightful moments such as the twittering of the winds accompanying the Grand March from Aida in the piano. Most of the melodies will be familiar to any opera buff, who is advised to enjoy these arrangements for what they are—lots of fun.
John Wion
solo flute of national opera New -york
Journal La Vie
LEGRAND GUY – Publié le 27 octobre 2005 – La Vie n°3139
Cd
La sélection de Guy Legrand
Piccolo passion Jean-Louis Beaumadier
Parmi ses confrères flûtistes, Jean-Louis Beaumadier est l’un des rares à donner des récitals pour piccolo et piano. On ne s’en étonnera pas à l’écoute de ce disque, tant il semble ici s’amuser au contact d’un répertoire exigeant en termes de virtuosité, mais particulièrement flatteur pour l’interprète. Beaumadier se montre à son aise dans la fantaisie, l’exotisme parfois, dont faisaient preuve les compositeurs du XIX e siècle. De l’hallucinante rapidité du Moto Perpetuo, de Joachim Andersen, à la Folle, musique très illustrative, de Cesare Ciardi, en passant par les pièces colorées, du Brésilien Pattapio Silva, ce disciple de Jean-Pierre Rampal se régale. Nous aussi. (Skarbo/Integral Distribution).
France – Musique
Le point du jour
par Frédérique Jourdaa
Jean-Louis Beaumadier enregistre pour piccolo, un petit instrument injustement oublié dans l’orchestre, il a retrouvé un Divertissement de Pierre Barbizet, le réputé soliste et chambriste, composé pour ses amis Jean-Pierre Rampal et Christian Bourde et qui emprunte beaucoup à Ravel et Debussy, rafraîchissant !
Georges MIGOT : Le Mariage des Oiseaux, Divertissement de Pierre Barbizet
Jean-Louis BEAUMADIER, piccolo
CD ASSOCIATION JEAN PIERRE RAMPAL 070.141