Au travers de cet étonnant panorama qui n’hésite pas à faire la part belle aux compositeurs méridionaux – quoi de plus naturel pour Jean-Louis Beaumadier, marseillais comme Jean-Pierre Rampal et bien d’autres grands flûtistes – nous voici conviés à la méditation ; nous voici confrontés aux extériorisations les plus bruyantes ; nous sommes menés à travers monts : combien d’oisillons avoués ou non, n’entendons-nous pas ! Nous n’évitons pas les turbulences d’une société écartelée, les errements d’antagonismes tumultueux ; puis nous nous ressourçons dans l’unicité d’expressions dépouillées. Qui n’aura pas entendu le piccolo de Jean-Louis Beaumadier ne connaîtra pas les charmes cachés de cet instrument…. »
Marcel Frémiot